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La Fondation Barrière

Depuis 18 ans La Fondation Barrière joue son rôle

Dans toutes les époques de son histoire, Barrière a été le partenaire attentif et assidu de la création artistique. Mais depuis 1999 ce partenariat s'affirme autrement que dans une "collaboration" avec les festivals prestigieux (Cannes, Deauville, Dinard, La Baule), l'accueil de près de 3000 représentations artistiques dans les salles de spectacle de ses établissements, ou bien l'accompagnement de cérémonies comme celle de l'académie des César au Fouquet's à Paris. Cette nouvelle facette s'inscrit et s'affirme dans une volonté de mécénat. Ainsi sont nées la Fondation Barrière et une idée simple : découvrir des talents et les aider à émerger.  Pour favoriser l'éclosion d'une première, deuxième ou troisième oeuvre et la mettre dans la lumière, face au public. Voilà comment depuis 19 ans, la formule - "De l'écrit à l'écran, et à la scène" - qui définit la démarche de Barrière  fait le "pitch" d'un engagement bienveillant mais exigeant.

Il ne s'agit pas d'un "coaching technique" mais d'un "encouragement à la création", précise le président Dominique Desseigne. Un soutien attentif qui passe aussi par la sensibilisation des professionnels : producteurs, distributeurs, directeurs de théâtres, tourneurs. Chacun des deux jurys est composé et renouvelé une fois par an d’une dizaine de personnalités du monde de l'écran et de la scène. Le prix consiste concrètement en la remise d'une somme de 31 000€ : 8 000€ pour l'auteur-lauréat, et 23 000€ destinés à la promotion et à la diffusion de l’oeuvre. Depuis 18 ans, 34 projets ont ainsi bénéficié du soutien de la Fondation (18 vus au cinéma, 16 applaudis au théâtre). En 2018 le film récompensé est "Les Chatouilles" d'Andréa Bescond et Eric Métayer, avec Andréa Bescond, Karin Viard, Clovis Cornillac et Pierre Deladonchamps -  sur les écrans depuis le 14 novembre. Au théâtre, le prix 2018 est allé à la pièce "Skorpios au loin" d'Isabel Le Nouvel, avec Niels Arestrup et Ludmila Mikaël - aux Bouffes Parisiens jusqu'au 6 janvier 2019. En 2017, Nicolas Bedos avait conquis le jury cinéma avec la réalisation de son premier long métrage « Monsieur et Madame Adelman » avec Dora Tillier. En 2016, l’auteur et metteur en scène Alexis Michalik avait reçu le Prix Théâtre pour la pièce « Edmond » : toujours à l’affiche du Théâtre du Palais Royal et actuellement en tournée. Tout comme « Adieu Monsieur Haffmann » de Jean-Philippe Daguerre, lauréat 2017 au Théâtre Rive Gauche et en tournée. Ainsi depuis 1999, le palmarès de la Fondation Barrière traduit et souligne l'émergence de jeunes auteurs dont l'écriture puise dans la modernité d'une époque, pas seulement dans la mode.

Cependant le mécénat artistique répond à des règles. La Fondation d’entreprise a ainsi souhaité que l'oeuvre présentée au jury soit majoritairement écrite en langue française et (ou) aborde une thématique francophone. Le candidat ne doit pas avoir diffusé plus de 3 œuvres présentées au grand public. Enfin une condition "technico-économique" : le candidat doit pouvoir justifier d’une production et d’une diffusion de l’œuvre qu’il soumet, cette oeuvre devant être diffusée au plus tard dans les douze mois qui suivent 
la délibération du jury.
 Pour autant le Président Dominique Desseigne aime rappeler que le mot "Fondation" n'a pas seulement un sens juridique : "cela définit aussi un socle, une base, un point départ. C'est ce que nous voulons", dit-il.  Comme on peut dire pour la première fois : "Moteur!", ou frapper les trois coups.